La maison centenaire que j'habite est en partie construite sur le chemin d'accès au puits commun à deux propriétés et sur ce puits commun. Elle est appuyée au mur d'une grange sans doute bi-centenaire qui va être démolie.
Cette étrange configuration résulte d'un échange de terrains entre M. Chavanis et M. Michel réalisé le 27 décembre 1929.
"Monsieur Chavanis qui accepte un terrain complanté de poiriers d'une superficie quatre vingt cinq métres carrés...ainsi que la bande de terrain formant chemin, bordant au nord la dite parcelle et à l'extrémité de laquelle se trouve un puits commun aux co-échangistes. Monsieur Chavanis aura un droit d'appui et de construction sur le mur de ce puits.""Quant au mur figurant au plan sous les lettres A et D appartenant à Monsieur Michel, Monsieur Chavanis pourra s'en servir pour appuyer une construction et recueillir les eaux du versant sud du toit, mais il aura la charge de son entretien extérieur et devra percer une lucarne d'aération du grenier dans le mur nord du même bâtiment entre les lettres I et J du plan s'il bouche la lucarne existante dans le mur AD"
L'emplacement de ma maison se trouve sur la partie figurée en jaune dans le croquis de géomètre annexé à l'échange signé devant Maître Blanc, notaire à Chasselay. Seuls les murs AD et IJ de la grange sont figurés.
Tout a bien été fait comme il était prévu en 1929 ! Ma maison est construite en partie sur le puits commun et son chemin d'accès, et appuyée à la grange aux lucarnes et je recueille les eaux du versant sud du toit de la grange.
Quant à la démolition en 2020 de cet imbroglio, c'est une autre histoire ! Au mieux, elle me privera de 12 m3 d'eau chaque année, au pire je passerai l'hiver sous des bâches. A suivre !
bonjour
je vous rappelle que rentrer sur une propriété privée est strictement interdit par la loi sans autorisation du propriétaire.